Tout d’abord, nous tenons à préciser que nous n’avons pas changé d’activité. Nous continuons à nous consacrer corps et âme à vous offrir les meilleures solutions dans le domaine de la surveillance de l’environnement et des risques naturels.
Mais lorsque nous avons l’occasion de collaborer avec le Centre de Visió per Computador (CVC) et i2cat dans des projets pilotes aussi intéressants que celui d’un bus sans chauffeur, nous n’hésitons pas à mettre notre expérience et notre technologie au service de l’innovation.
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De quoi parle-t-on lorsque l’on évoque un bus sans conducteur ?
En fait, il s’agit d’une technologie poussée à son paroxysme.
Un autobus sans conducteur, ou plutôt un autobus autonome (1), est un type de véhicule capable de reconnaître son environnement et qui est conduit ou exploité avec peu ou pas d’intervention humaine (2).
Dans la vidéo suivante, vous pouvez voir un exemple de ce à quoi ressemblent de nombreux modèles existants aujourd’hui. Ce véhicule a pu être vu lors de la dernière édition de la Smart City Expo World Congress 2021 à Barcelone. Par ailleurs, si vous souhaitez comprendre les différences entre les différents niveaux, vous pouvez consulter cet article.
La plupart des investissements et de la recherche technologique nécessaires à son développement ont jusqu’à présent été consacrés à la voiture particulière, avec des marques connues comme Tesla en tête. Mais de plus en plus de constructeurs misent sur le bus autonome comme moyen de transport.
Les zones urbaines, obligées de mettre en œuvre des mesures de réduction de la pollution et d’amélioration de la circulation, constituent, par exemple, un « habitat » parfait pour leur mise en œuvre. Mais, comme nous le verrons dans la section suivante, elles peuvent également constituer une alternative viable pour les zones de haute montagne ou les zones rurales.
De Alòs d’Isil à Refugi d’en Fornet en bus autonome
Maintenant que vous avez une meilleure idée de ce qu’est un bus sans conducteur, nous allons vous expliquer en quoi consiste le projet pilote auquel nous avons collaboré.
L’initiative vient du Départament de Territoire et Durabilité du Gouvernement de Catalogne, qui souhaite analyser l’utilisation des véhicules autonomes avec deux objectifs clairs :
- Améliorer la mobilité dans les zones rurales en offrant un service de transport à la demande aux résidents ruraux.
- Réduire l’impact de la voiture particulière sur les sites accueillant un grand nombre de visiteurs. Il s’agit d’un problème qui touche particulièrement les zones naturelles ou récréatives, où Arantec a mis en œuvre diverses solutions de contrôle et de surveillance du stationnement.
Le terrain d’essai choisi est un tronçon de route entre Alòs d’Isil et le Refugi d’en Fornet, dans le parc naturel de l’Alt Pirineu (Lleida). Cette zone a été choisie uniquement dans le but de tester le bus sans conducteur dans un environnement réel. En d’autres termes, la mise en œuvre du projet pilote dans cette zone ne signifie pas que ce type de transport sera définitivement déployé sur cet itinéraire.
Quel est le rôle d’Arantec dans ce projet pilote ? Notre travail a consisté à installer et à mettre en service un système RTK (Real-Time Kinematic) pour améliorer le positionnement GPS au moyen des stations que vous voyez sur les images suivantes. Bien que nous l’expliquions plus en détail dans la section suivante, le système de positionnement RTK est utilisé comme système de sécurité redondant pour offrir une plus grande sécurité au véhicule en complétant d’autres types de capteurs embarqués.
Qu’est-ce qu’un système RTK ?
Expliquons-le en prenant l’exemple d’un smartphone. Lorsque vous ouvrez presque n’importe quelle application cartographique, vous voyez généralement un point indiquant votre position. Cette information est généralement une représentation de la connexion GPS du téléphone, un système de positionnement par satellite qui, bien qu’assez précis, a une marge d’erreur de quelques mètres.
Cependant, la situation change souvent de manière spectaculaire lorsque nous nous trouvons dans une zone montagneuse et que la réception du signal satellite est entravée par le terrain. Dans ce cas, il peut être nécessaire d’installer des équipements auxiliaires pour améliorer le signal. C’est exactement ce que permettent les systèmes RTK, qui offrent une précision de l’ordre du centimètre ou du millimètre, en temps réel et sans problèmes liés aux conditions météorologiques. Et, bien sûr, disposer d’une localisation précise est essentiel lorsqu’il s’agit de guider un véhicule autonome.
Cette technologie de positionnement géographique a également un impact sur les autres aspects à prendre en compte pour le bon fonctionnement de ces systèmes de transport, parmi lesquels nous pouvons souligner les suivants :
- l’adaptation de la route existante à une technologie compatible avec les véhicules autonomes (système de guidage intelligent) ;
- la connexion entre le véhicule, la route et l’internet, l’un des principaux handicaps ;
- l’avertissement des obstacles sur la route, et
- la surveillance des conditions météorologiques en temps réel, afin que le système puisse réagir aux intempéries et que les véhicules puissent « voir » et circuler en toute sécurité.
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Autres expériences similaires
Bien que les technologies utilisées dans ces systèmes semblent récentes, elles sont en cours de développement depuis plusieurs décennies.
Cependant, les principales avancées ont été réalisées ces dernières années, avec de nombreux projets pilotes comme celui lancé par la ville de Malaga. Ces initiatives laissent entrevoir les applications les plus prometteuses. L’une d’entre elles est l’utilisation de ces véhicules comme moyen de transport sur le dernier kilomètre ou comme navette à partir d’un parking.
À cet égard, il convient de noter quelques projets qui présentent certaines similitudes avec le développement dans lequel Arantec est impliqué :
- Berto, le bus sans chauffeur qui circule autour de la station de ski de Val Thorens, dans les Pyrénées françaises. Il transporte les skieurs ou les travailleurs de la station d’hiver quelles que soient les conditions météorologiques grâce aux 12 capteurs, 4 caméras vidéo et au GPS installés.
- Le bus autonome CITIES Timanfaya, actuellement en phase de test, qui vise à utiliser ce type de véhicule pour parcourir la route des volcans dans ce parc national situé à Lanzarote (îles Canaries).
Conclusion
Comme vous pouvez le constater, les défis font partie de l’ADN d’Arantec et nous n’hésitons pas à aller là où notre technologie et nos connaissances sont nécessaires. En l’occurrence, avec un projet de bus autonome qui pourrait parcourir les Pyrénées dans quelques années. À l’avenir, nous équiperons peut-être des bateaux autonomes. Mais toujours en offrant les meilleures solutions à notre portée.
Sources consultées
- (1) FundéuRAE (2017). «vehículo autónomo», mejor que «sin conductor». Consultado el 24 de noviembre de 2021 de https://www.fundeu.es/recomendacion/vehiculo-autoconducido-o-autonomo-mejor-que-sin-conductor/
- (2) Mouratidis, K., & Cobeña Serrano, V. (2021). Autonomous buses: Intentions to use, passenger experiences, and suggestions for improvement. Transportation Research Part F: Traffic Psychology And Behaviour, 76, 321-335. https://doi.org/10.1016/j.trf.2020.12.007
