En novembre dernier, la Société Espagnole des Barrages et Barrages (SEPREM) a organisé au Collège des Ingénieurs des Chemins, Canaux et Ports les journées « Le rôle des Systèmes Automatiques d’Information (SAI) dans la gestion des ressources en eau et dans les situations d’urgence suite aux inondations ».
Les journées ont porté, dans une première partie, sur le rôle des SAI tant dans la gestion des ressources en eau que dans le domaine des urgences par inondation et des alertes précoces à la population.
Dans une deuxième partie, il a été question de la nécessité d’intégrer ces systèmes de mesure avec les organismes de prévision et d’information météorologiques (AEMET) et de prévision et de gestion des dommages potentiels (protection civile).
Les journées ont été coordonnées par José Mª Gutiérrez, d’Atema Ingeniería, qui a donné lieu aux interventions des représentants des Confédérations Hydrographiques, la Direction générale de l’eau, AEMET, Protection civile et le Conseil national pour la protection des infrastructures critiques (CNPIC).
Dans la première intervention, Francisco Barbancho López, directeur adjoint-chef de l’exploitation de la Confédération Hydrographique du Guadiana, a souligné le manque de budget pour le maintien du SAI du Guadiana qui est passé de 1,5 millions d’euros par an à seulement 0,5 millions d’euros pour contrôler 221 points dont 45 réservoirs, 86 réservoirs en rivière, 70 stations météorologiques et 10 piézomètres. Barbancho López a également exprimé son désaccord avec les paiements effectués entre administrations, tels que le coût élevé du taux d’utilisation de la radio que la Confédération verse chaque année au ministère de l’industrie.
Ensuite, Juan Carlos Caballero Aguilera, Chef du Service du SAIH de la Confédération Hydrographique du Segura, a reflété la même situation que son homologue du Guadiana en termes de manque de budget pour l’entretien.
Les autres interventions ont suivi la même dynamique de manque de budget, à l’exception de quelques cas où des fonds sont disponibles pour la maintenance de leurs systèmes d’Information Automatisés.
Carlos Ruiz del Portal, Chef du Bureau d’Aménagement Hydrologique de la Confédération Hydrographique du Miño-Sil, a exposé les caractéristiques de son réseau formé de 112 points SAIH, 13 points SAICA et 23 piézomètres.
Urbano Sanz et Joaquin Niclós, responsables des SAI des confédérations hydrographiques du Douro et du Júcar, ont également expliqué la composition de leurs systèmes.
Les représentants des autres Confédérations Hydrographiques ont également pris la parole.
- Ebre: Ángel Núñez, chef du SAIH
- Guadalquivir: Francisco Javier Aycart Luengo, chef du SAIH
- Agence catalane de l’eau: Juan José Villegas Ruiz, responsable de l’unité des réseaux de contrôle
- Délimitation hydrographique des bassins méditerranéens andalous.
- Tajo: José Antonio Hinojal, chef du SAIH
Dans lequel l’Èbre a excellé à la fois pour son vaste réseau de points de contrôle et la capacité de disposer d’un budget annuel pour la maintenance, comme le Tage qui a récemment attribué un contrat de maintenance qui lui garantit un service actif jusqu’en 2019.
La Protection Civile a mis l’accent sur la mise en place d’un réseau général sur le territoire national, comme le SAIH et l’AEMET, comme d’un réseau plus localisé avec des radars et des points de contrôle d’avenues plus économiques et plus agiles d’installation et de maintenance que ceux installés par ARANTEC dans la vallée d’Aran et dans la municipalité d’Agramunt.
Ensuite, Fernando Pastor Argüello, Chef de la Section d’Information Hydrologique de la Direction Générale de l’Eau, répondant aux interventions précédentes, a insisté sur la nécessité de disposer de systèmes d’information automatiques et d’unifier avec l’Europe les systèmes d’alerte tant du point de vue de l’intégration dans Meteoalarm (qui sont actuellement développés à un plus haut degré d’avancement Suède, Autriche et France) des protocoles d’avertissement (CAP-Common Alert Protocol).
L’une des dernières interventions a été Maria Roser Botey, chef du service climatologique de l’AEMET, qui a indiqué la nécessité d’échanger des données entre les 800 stations météorologiques que possède son organisme, avec tout le réseau de pluviomètres que possèdent les confédérations dans le but d’avoir des modèles de prévision météorologique plus précis et avec une plus grande variété d’horizons temporels de prévision.
Gregorio Pascual, chef de la zone des risques naturels de la Protection Civile, a commenté l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur le Système National de Protection Civile (17/2015 du 9 juillet), qui met l’accent sur l’article 11, qui prévoit un fonds pour la prévention des situations d’urgence et l’article 12 qui établit un réseau national d’alerte similaire à celui dont dispose l’Union européenne (EFAS-European Flood Awareness System).
Dans le cadre de cette loi, la Protection Civile a mis l’accent sur la mise en place sur le territoire national d’un réseau général comme celui du SAIH et de l’AEMET, comme d’un réseau plus localisé avec des radars et des points de contrôle d’avenues plus économiques et plus agiles d’installation et de maintenance que ceux installés par ARANTEC dans la vallée d’Aran et dans la municipalité d’Agramunt.